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Le deuxième Plan National pour la Science Ouverte

Depuis la loi pour une République Numérique de 2016, la France s’inscrit dans une politique forte en faveur de la Science Ouverte.

En 2018, la ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, met en route le premier Plan National pour la Science Ouverte s’étalant sur trois années et axé sur trois objectifs : généraliser l’accès aux publications ; structurer et ouvrir les données de la recherche ; s’inscrire dans une dynamique durable, européenne et internationale. Le bilan de ce plan 2018-2021 se révèle être très positif avec des engagements tenus et des avancées majeures à impacts ‘visibles et mesurables’ comme le baromètre de la science ouverte.

En juillet dernier, la ministre présente le deuxième Plan National pour la Science Ouverte 2021-2024 qui poursuit l’objectif de « généraliser la science ouverte en France ».

Il se décline selon quatre axes :

  • Généraliser l’accès ouvert aux publications ;
  • Structurer, partager et ouvrir les données de la recherche ;
  • Ouvrir et promouvoir les codes sources produits par la recherche ;
  • Transformer les pratiques pour faire de la science ouverte le principe par défaut.

Chaque axe comprend trois mesures détaillées ici. En voici quelques exemples :

  • Généraliser l’obligation de publication en accès ouvert des articles et livres issus de recherches financées par appel à projets sur fonds publics.
  • Soutenir des modèles économiques d’édition en accès ouvert sans frais de publication pour les auteurs (modèle « diamant »).
  • Créer Recherche Data Gouv, plateforme nationale fédérée des données de la recherche.
  • Mettre en valeur la production des codes sources de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  • Valoriser la science ouverte et la diversité des productions scientifiques dans l’évaluation des chercheurs et enseignants-chercheurs, des projets et des établissements de recherche
  • Multiplier par trois le budget de la science ouverte, passant de 5M€ à 15M€ par an.

Source : Site du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

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