De nombreuses initiatives d’ouverture aux savoirs et à la culture ont émergées de la crise sanitaire liée au coronavirus, et ce par des acteurs très variés comme, entre autre, des institutions, des entreprises et des éditeurs publics ou privés. Une nécessité vitale d’accès à la connaissance et à la culture se révèle être une évidence pour le bien commun en ces temps difficiles. Mais que faire pour que ces initiatives ne se limitent pas à la durée du confinement et de l’épidémie ?
Le 4 avril 2020, Lionel Maurel, Silvère Mercier et Julien Dorra initient le texte Savoirs ouverts et lancent un appel aux responsables de l’État pour avancer concrètement vers une société de l’accès libre au savoir :
“Dans le champ académique, l’État a mis en place depuis 2018 un Plan National Pour la Science Ouverte, qui a déjà commencé à produire des effets concrets pour favoriser le libre accès aux résultats de la recherche. Nous proposons que la même démarche soit engagée par l’État dans d’autres champs, avec un Plan National pour la Culture Ouverte, un Plan National pour l’Éducation Ouverte, un Plan National pour la Santé Ouverte, portés par le ministère de la Culture, le ministère de l’Éducation Nationale et le ministère de la Santé.”
Effectivement, dans la logique où, ce qui est financé par l’argent public doit être diffusé en accès libre, pourquoi ne pas élargir les champs d’actions ? Ce texte appelle à réévaluer ce qui est fondamental pour nos sociétés. “L’accès libre et ouvert au savoir, en continu, la collaboration scientifique et sociale qu’il favorise, ne sont plus seulement un enjeu abstrait mais une ardente nécessité et une évidence immédiate, avec des conséquences vitales à la clé.”
Lire le texte complet sur le blog S.I.L.ex – Crise ou pas crise, nous avons besoin tout le temps d’un savoir ouvert !