Dans son article ‘Plan S, creatives commons, nouvelles plateformes… : la science ouverte sous le regard des éditeurs scientifiques publics’, le journaliste scientifique Mathieu Rouault pose la question de la place des éditeurs scientifiques publics dans la sphère Open Access. La plateformisation de l’édition scientifique y est mise en exergue. Elle résulte d’échanges, d’actions concrètes et collaboratives entre tous les professionnels concernés par la science ouverte. Voici les 4 exemples cités :
– Open Edition Books : plateforme d’édition d’ouvrages en sciences humaines et sociales, née en 2013. Plus de la moitié d’entre eux sont en libre accès. ‘Au-delà de l’aspect technique, souligne Marie Pellen (directrice d’Open Edition), la confiance des éditeurs, des bibliothèques et de tous les partenaires d’Open Edition a été cruciale.’
– Peer Community In (PCI) : plateforme communautaire fondée en 2017 par Denis Bourguet (chercheur à l’Inrae au Centre de biologie pour la gestion des populations). Elle propose un processus gratuit d’évaluation et de recommandation d’articles scientifiques non publiés ou preprints par une procédure de peer reviewing . Son objectif : permettre aux chercheurs de se réapproprier le système de publication.
– PubliSciences : fondée fin 2018 par Nicolas Eberlé (fondateur de Publifactory) et Michael Rera (chercheur au CNRS à l’Institut de biologie Paris-Seine). Plateforme collaborative de publication scientifique dirigée et construite par la communauté de chercheur. C’est une coopérative innovante, elle fonctionne en SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) qui permet d’intégrer les différentes parties prenantes : les chercheurs (auteurs et reviewers), les éditeurs, les institutions publiques et les soutiens financiers. Lire aussi.
– PoPuPS : plateforme de publication de périodiques scientifiques, créée par les bibliothécaires de l’Université de Liège, il y a 15 ans. Elle est destinée à permettre aux responsables de revues de l’Université de Liège de diffuser aisément et rapidement leurs revues en texte intégral librement accessible. L’Université Saint Louis de Bruxelles et l’Académie royale de Belgique y ont plusieurs de leurs revues.
Lire l’article complet sur grandlabo.com, Mathieu Rouault, 17 février 2020