La nouvelle version du baromètre français de la Science Ouverte (on vous explique ce que c’est ici) a été conçue de façon à faciliter sa déclinaison par chaque établissement. L’Institut Pasteur a donc mis à jour son baromètre et nous vous présentons ici quelques résultats.
Selon ce baromètre, 86 % des publications pasteuriennes parues en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce pourcentage est assez proche du taux d’accès ouvert des publications en biologie ailleurs dans le monde : environ 80% (Journée d’étude Observer l’ouverture des publications scientifiques, Hcéres). A l’Institut Pasteur, ce taux d’accès ouvert n’a cessé d’augmenter depuis 2018, avec une augmentation de 25 points en 3 ans.
Le dépôt des publications dans HAL, demandé dans la charte pour le libre accès aux publications de l’Institut Pasteur (2021), a également augmenté depuis 2018 : le taux de publications pasteuriennes ouvertes et déposées dans HAL a augmenté de 30 points en 3 ans. Ce taux s’établit à 54 % pour les publications publiées en 2020 (mesuré en décembre 2021). Rappelons que le dépôt en archive ouverte permet une meilleure visibilité du travail du chercheur et de regrouper toutes ses publications au même endroit.
Si l’on étudie plus précisément la répartition des publications pasteuriennes en accès ouvert, on remarque que le pourcentage de publications ouvertes uniquement via une archive ouverte (dépôt du manuscrit auteur accepté) reste globalement constant depuis 2018, autour de 13%. L’augmentation du taux d’accès ouvert à l’Institut Pasteur semble donc être principalement due à l’augmentation du nombre de publications ouvertes via la voie dorée (publications ouvertes sur le site de l’éditeur, via le paiement d’APC par les auteurs). L’augmentation du taux de publications pasteuriennes ouvertes et déposées dans HAL (graphique précédent) provient donc essentiellement du dépôt des versions éditeurs, déjà ouvertes sur le site des éditeurs.
Retrouvez ces résultats et d’autres graphiques sur la page S’engager pour la science ouverte du site web de l’Institut Pasteur.