Les prépublications – version d’un article avant examen par les pairs et avant publication dans une revue – gagnent en popularité. Ces dernières années, de nouveaux serveurs de prépublications (comme bioRxiv ou chemRxiv par exemple) ont été lancés dans de nouvelles disciplines et ont connu un succès grandissant.
Quelle est la place des prépublications dans le cycle de vie de la recherche ? C’est ce qu’a cherché à savoir Knowledge Exchange en menant une enquête en 2018, dont les résultats ont été publiés en 2019 dans un rapport (en anglais) traduit en français par l’Inist-CNRS.
D’après ce rapport, la principale motivation pour laquelle les chercheurs mettent en ligne leurs prépublications est la diffusion précoce et rapide de la recherche. De plus, la diffusion sur un serveur de prépublication permet d’ouvrir ses travaux de recherche gratuitement à un large public et d’accélérer potentiellement leur réutilisation.
L’enquête a également identifié plusieurs obstacles à la prépublication : des inquiétudes liées à l’absence d’examen par les pairs et la crainte d’un rejet par les revues. Toutefois, le rapport note qu’il pourrait s’agir d’un blocage uniquement subjectif car de nombreux éditeurs acceptent désormais de publier de tels articles.
Enfin, le rapport fait remarquer que les pratiques d’évaluation commencent à évoluer et que certains organismes de financement acceptent désormais les prépublications dans les dossiers de demande subventions.
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