Le plan de gestion de logiciel (PGL) est moins connu que le plan de gestion des données mais il peut également être très utile car il constitue une aide à la réflexion et à la planification pour la mise en place des bonnes pratiques de développement et de gestion de code.
Concrètement, le PGL est un document de référence qui décrit les (bonnes) pratiques mises en place lors du développement d’un logiciel. Il permet de centraliser les informations sur un logiciel dans un document unique. Ce document doit être régulièrement révisé pour vérifier que l’on suit bien les bonnes pratiques que l’on s’était fixées au départ.
Quand rédiger un PGL ?
Le plan de gestion de logiciel devrait être rédigé dès que l’on commence à développer un logiciel. En pratique, pas besoin de commencer un PGL dès que vous commencez à coder quelque chose. Commencez-le dès que vous pensez qu’il aboutira à un logiciel/script/programme viable, utilisable et partageable.
Quel modèle suivre ?
Plusieurs modèles de PGL existent. Nous vous en proposons trois :
- Le modèle proposé par ELIXIR, adapté aux sciences de la vie
- Le modèle proposé par le projet PRESOFT (Preservation for REsearch SOFTware)
- Le modèle proposé par le Software Sustainability Institute
Le modèle d’ELIXIR est très simple et est donc utilisable pour tous types de projets logiciels dans le domaine des sciences de la vie. Il permet au scientifique de se poser les bonnes questions sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre lors du développement et de la diffusion du logiciel.
Les deux autres modèles sont plus complets. Ils incluent également toutes les informations nécessaires pour permettre à d’autres de bien comprendre et réutiliser le logiciel : son objectif, ses fonctionnalités, sa version, sa durée de vie, les solutions prévues pour la maintenance…