Jean-David Malo, le directeur innovation ouverte et science ouverte de la Direction générale recherche et innovation de la Commission européenne s’exprime dans le cadre d’un entretien accordé à News Tank dans son bureau à Bruxelles, le 27/03/2018. L’entretien porte sur plusieurs sujets :
- politique de science ouverte ;
- Cloud européen pour la science ouverte ;
- Evaluation de la recherche ;
- Relations avec les éditeurs scientifiques ;
- Innovation et innovation ouverte ;
- Structuration du FP9 en grandes missions.
Concernant les données de la recherche, Jean-David Malo affirme que “dans le prochain programme-cadre (FP9), nous allons encore renforcer cette obligation [de garantir que les données produites font l’objet d’un DMP et qu’elles sont ouvertes et donc accessibles]. Mais des données ouvertes et accessibles ne suffisent pas. Il faut aussi que les données soient de qualité, c’est-à-dire reproductibles, vérifiées, curées, etc. D’où la dynamique de « fair data » que nous avons commencé à intégrer à certaines actions de H2020, et que l’on souhaite étendre dans le FP9.”
Concernant le cloud européen : “En 2017, le commissaire Moedas est allé plus loin que ses annonces sur la science ouverte, l’innovation ouverte et l’ouverture au monde de 2015, en déclarant l’absolue nécessité de créer un EOSC (Cloud européen pour la science ouverte) intégrant tous les principes de la science ouverte. Nous avons donc lancé un travail visant à fédérer toutes les communautés scientifiques sur ce projet d’EOSC. Un sommet a été organisé sur ce sujet le 12/06/2017. Puis les services de la Commission ont publié un document de travail en mars 2018 qui explique, en six grands axes, comment pourrait fonctionner un tel cloud européen de science ouverte, concrètement.”
Voir en ligne : L’interview